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Barwane refuse de lâcher le pouvoir du bureau de JUWA.

 

Le conseil politique du parti Juwa a pris une position ferme contre le bureau exécutif pour avoir retardé l’organisation d’un congrès nécessaire au renouvellement des instances du parti, dont les mandats sont arrivés à expiration en novembre 2020. En réponse à cette situation, le conseil politique a demandé la convocation d’une session extraordinaire le 26 juin 2024, mais n’a reçu aucune réponse.

Le bureau exécutif, dirigé par Hassane Ahmed El Barwane, est accusé de gérer le parti d’une main de fer et de refuser catégoriquement d’organiser le congrès. Cette rigidité a exacerbé les tensions internes, déjà présentes depuis la défaite du parti lors de l’élection présidentielle de janvier 2024. Le parti s’était alors retrouvé divisé, ce qui avait affaibli sa position face aux autres candidats.

Un membre du conseil politique a affirmé que, malgré le manque de coopération du bureau exécutif, le congrès se tiendra avant les élections législatives de janvier 2025. Ce membre a souligné que le renouvellement des instances du parti et le rétablissement de l’unité avant les prochaines élections législatives sont des enjeux cruciaux pour l’avenir du parti.

La situation actuelle met en lumière les défis organisationnels et les luttes de pouvoir internes auxquels le parti Juwa est confronté. L’avenir du parti dépendra en grande partie de sa capacité à surmonter ces obstacles et à retrouver une cohésion avant les échéances électorales à venir.

ANTUF Chaharane 

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