Le parti présidentiel CRC est plongé dans la tourmente suite à des accusations graves de corruption. Madame Mouniate Housseine, militante et partisane fervente du président Azali, a récemment mis en lumière des dysfonctionnements majeurs lors d’une vidéo publiée sur les réseaux sociaux. Elle accuse le secrétaire général du parti CRC d’avoir détourné une somme conséquente d’argent lors de la cérémonie d’investiture du président Azali, qui a eu lieu le 26 mai dernier.
Selon Madame Housseine, environ 8000 euros auraient été subtilisés des caisses de l’organisation de l’investiture par le secrétaire du parti, Belou. Mais les accusations ne s’arrêtent pas là. Madame Housseine a également dénoncé une série de faits de corruption impliquant certains ministres et des directeurs, qu’elle accuse de ternir l’image du président Azali.
Sa vidéo, n’a pas seulement soulevé des questions sur les pratiques internes du parti, mais a aussi mis en lumière le silence complice du camp présidentiel face à la corruption endémique qui gangrène le pays. Pour beaucoup, ces accusations ne sont pas une surprise, mais le fait qu’elles proviennent de l’intérieur du mouvement pro-Azali leur confère une crédibilité nouvelle et inquiétante.
La réaction ne s’est pas fait attendre. Quelques heures après la diffusion de ses déclarations, Madame Housseine a été exclue du mouvement RDDC, un groupe de soutien au président Azali basé en France et dirigé par Fakihi Mdradabi. Cette exclusion rapide et sans appel laisse entrevoir les profondes divisions et le malaise au sein des partisans du président.
Comment le président Azali et son administration vont-ils répondre à ces accusations ?
IBM
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