Le prêcheur Abdallah Youssouf Chamda, plus connu sous le nom de Muhadjadj, se retrouve incarcérer à la prison de Koki. Son arrestation, survenue le mercredi 24 avril à son domicile de Hampanga, Mutsamudu, par les forces de l’ordre.
Le jeudi 25 avril, après un procès rapide, Muhadjadj a été envoyé derrière les barreaux, suscitant des interrogations quant aux raisons précises de son arrestation. La récente sortie de Muhadjadj sur Facebook, durant le ramadan 2024, a jeté de l’huile sur le feu. En citant un hadith prophétique, il a remis en question le jeûne lors d’un déplacement de 5 km, prenant en exemple le trajet entre Wani et Mutsamudu. Cette déclaration a provoqué une vague de protestations et de débats au sein de la population.
Muhadjadj, qui se réclame du courant islamique « les gens de la sunnah et du consensus » (ahl as-sunnah wa al-jama’a), a souvent été au centre de controverses en critiquant ce qu’il considère comme des innovations dans l’islam. Cette arrestation soulève ainsi des questions sur la liberté d’expression religieuse. Pourquoi les responsables religieux n’ont pas réagis ?
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